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Des jours et des nuits aussi

27 août 2009

Et les conneries recommencent

Avant-hier soir, c'était la soirée de rentrée du bar rock "branché" que je fréquente de temps en temps et forcément, il y avait tous les membres des petits groupes français de la scène indé que l'on connait Ali et moi, ou presque.

Ces groupes-là, ce ne sont franchement pas ma tasse de thé. Aussi, je suis bien incapable de faire la maline à leur parler de leur musique. Et d'ailleurs, je m'en fous complètement! :p
Du coup, j'ai passé ma soirée avec un batteur à faire la con et à parler de tout sauf de rock. Il s'est montré très vite intéressé par autre chose d'ailleurs. Sans être le garçon le plus beau que j'ai jamais vu, il se dégageait de lui quelque-chose d'assez charnel et sensuel et je me suis laissée prendre au jeu, ça faisait du bien autant aux sens qu'à l'égo.

Nous avons laissé rentré tout le monde et il m'a emmenée boire une dernière bière, la bière de trop pour moi...
Il parlait beaucoup, qu'il avait très envie de moi etc, il me touchait beaucoup mais du coup, quand je lui ai sauté dessus pour l'embrasser, j'ai vu qu'il était destabilisé. Cela m'a fait rire et c'était parti, je sentais que je pouvais jouer, je n'avais pas peur de son blabla.
Je savais que je n'allais pas le ramener chez moi mais j'allais lui faire passer un "sâle quart d'heure".

J'étais sensée l'amener jusqu'à une station de vélib, donc à même pas 500 mètres. Il nous a fallu pratiquement deux heures pour faire ce chemin!

Il m'a d'abord coincée sous une porte cochère, contre une voiture, sur le capot d'une autre etc... C'était fou. Il voulait me caresser partout, avec force, et l'on se battait presque! C'était très excitant et il disait adorer mon côté dûr.
Nous avons trouvé un hall d'immeuble ouvert et sommes allés nous amuser dans les escaliers. Je n'avais pas vécu de moment aussi excitant depuis bien longtemps. J'étais à moitié nue et j'aurais couché avec lui, là, sur les marches, si nous avions eu des préservatifs.

Après notre mini ébat, il m'a blottie contre lui doucement et m'a dit que cela devait être super agréable de dormir contre moi. Il avait l'air sincère. Il a beaucoup insisté sur le fait de vouloir me revoir, de faire l'amour. Devant autant d'envie, il m'a beaucoup rassurée sur mon potentiel sexuel. Il est vrai qu'un peu bourrée, je n'ai peur de pas grand chose de ce côté-là et il avait l'air chamboulé.

Il a voulu savoir si j'avais quelqu'un dans ma vie. Je n'avais pas franchement envie de m'étaler là-dessus et lui ai seulement dit: "Tu es sûr que tu as envie de parler de ça maintenant?"
Comme il connait tout la clique, pour éviter de futures surprises, je lui ai quand même dit que j'avais entre autres une toute petite affaire avec un membre du groupe des petits minots sans préciser lequel.

Je lui ai également fait comprendre que je ne voudrais pas non plus qu'il s'amuse à étaler quoi qu'il se passe entre nous et que je n'allais pas forcément chercher à le revoir tout de suite.
En rentrant j'ai finalement reçu un texto ma foie fort sympathique ;):

"Tu as mon numéro. C'était un réel plaisir de te rencontrer au delà de l'aspect calin. Sans hésitation et avec discrétion pour très vite te faire l'amour même demain!"

Bien sûr, je n'ai pas répondu et n'appelerai pas de moi-même mais si une nouvelle occasion se présente spontanément, pourquoi pas....
Ce jeune homme m'a fait beaucoup de bien car je me sens maintenant d'humeur très sexuelle et ça ne m'arrivait plus depuis un bon moment.

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24 août 2009

Défonce

J'ai eu une répétition ce soir, un boulot intense sous un chaleur atroce (le nouveau numéro a de l'avenir devant lui, il commence à être vraiment intéressant). Et comme à chaque fois, on a fumé énormément d'une tuerie venue direct d'Amsterdam. On m'a dit le nom mais je ne m'en souviens plus, un prénom féminin arabe je crois...

En rentrant, la première chose que j'ai faite est d'allumer mon mac pour vérifier les emails... mais rien.
Du coup, ça a été le rituel: facebook, myspace, deezer... toujours rien.
Ce minot de huit ans mon cadet est en train de me replonger huit ans en arrière. C'est n'importe quoi. Je réécoute régulièrement le style de musique de soirées goth et j'ai même réessayé mes fringues en vynil. Je me demande souvent si je n'ai eu ce coup de coeur justement parce qu'il qu'il est plus jeune que moi vue ce qu'il m'arrive en ce moment. C'est peut-être un tout.
Les filles ont bien vu mon état et du coup, j'ai discuté librement, en leur racontant quelques petites bribes de mes problèmes par-ci par-là. ça m'a fait du bien et c'était d'un ton très posé je crois, ni désespéré et larmoyant.

Il y a une chanson d'IAMX dont les paroles nous vont bien à chaton et à moi, chaque ligne est parfaite, hahaha. C'est d'autant plus drôle que le chanteur me fera toujours penser à mon premier dealer. On avait de sacrées touches quand même, ça me fait marrer.

 

 

Lay back for me
You were just exactly what i need
In this cold town

Lay back for me
The three of us in circus and in liberty
It’s been too long

So throw your guilt religion
To the liars and the weak
This is the politics and war of ecstasy
And don't say something ...
That is failing every test
Is the comedy in death of your senses

To your alternative to real world
It’s just time for me and a fantasy
Be blind to myself to idolize
To your alternative to real world
It’s just time for me and a fantasy
I’m blind to myself and idolize

You work so deep
Astonished and enraptured
I can barely speak
These are hard times
Hormones it (keeps-?)
(a slow whispered wet confession-?)
From out body heat
There’s no return

 


24 août 2009

Dimanche

Premier week-end depuis une éternité où je ne suis pas sortie, vraiment. Je n'avais juste plus la force vue tout ce qui me tombe dessus en ce moment. Une liste?

Mon prochain show arrive à grand pas et je n'ai toujours pas dégoté mon costume.
Les impôts me courent après et entre les impôts perso et mes charges pour le boulot, je ne m'en sors plus. Ensuite, le contrat que je devais avoir pour septembre est revu nettement à la baisse et me met dans une merde noire. Je n'ose même pas aller en parler à ma banque...
Mon appartement a besoin d'un ravalement complet (que je n'ai pas les moyens de me payer vue ce que je viens de dire au-dessus).
Par dessus le marché, je commence à en baver niveau biologie. Mes hormones s'amusent et résultat: problèmes de peau, de cheveux etc... Je me sens dégueulasse et ne me supporte plus. Je n'ai pas eu mes règles depuis le mois de mai et je ne dois normalement pas commencer mon traitement avant qu'elles ne reviennent (je perds patience). 
Et puis bien sûr, cette histoire avec chaton qui m'affecte quand même un peu, je guette sa présence continuellement sur le net et j'enrage de ne pouvoir discuter avec lui. Et bien sûr, j'imagine toujours que, quand il ne m'écrit pas, il m'oublie.

 J'ai quand même passé une journée sympa chez D. aujourd'hui. Il n'y a pas eu de sexe, dans l'état dans lequel je suis mentalement, ce n'est juste pas envisageable. On a beaucoup discuté même si au final on ne sait toujours pas ce qu'il va advenir de nous deux. Il m'a attendrie et, contrairement aux dernières fois, il ne m'a pas du tout agacée pour quoi que ce soit.
Il est encore très attaché et donc pas prêt à me voir avec quelqu'un d'autre, c'est sûr mais en tout cas le temps aide à assimiler notre changement de vie.
Tout le monde autour de lui l'a poussé à voir quelqu'un d'autre, il a essayé de se laisser tenter mais n'y est pas arrivé. Il a qualifié toutes les filles qui lui avait tourné autour de "cafards". Ce monsieur est très sélectif :p

Blagues mises à part, j'espère que nous pourrons garder une relation malgré ce que l'avenir va nous réserver. Je l'aime quand même énormément.

20 août 2009

Devenir zinzin

Soirée chez Jeannette hier soir. Ils passent deux albums à la suite de Jeremy Jay que m'a fait découvrir Chaton. C'était trop tentant. Je l'ai appelé mais pas pour lui parler, juste pour le laisser écouter comme je le fait tout le temps. La dernière fois, c'était pour "L'amour à la plage" de Niagara, en souvenir d'une danse effrénée.

J'avais arrêté ces derniers temps encore à cause de la Blonde et il ne me restait plus que les mails, un par semaine de sa part, de quoi devenir chèvre. C'est soit disant parce qu'elle est sur son dos tout le temps mais je commence à être franchement agacée de voir qu'il n'arrive même pas à gérer l'envoi de deux lignes car on ne peut pas dire qu'il se foule beaucoup lorsqu'il écrit.

Et donc, j'en suis là, un jour agacée et avec l'envie de tout envoyer balader, l'autre avec l'envie monstre de lui parler. Alors je lui écris quand même, des conneries la plupart du temps, des petites bribes de ma vie. Je ne sais pas combien de temps ça durera, j'attends d'être vraiment fatiguée de tout ça.
Du coup, je crains quand même que ma patience légendaire me joue des tours cette fois. C'est peut-être mal l'habituer d'être disponible à ce point. Je détesterais qu'il prenne trop la confiance avec moi mais cela prend peut-être ce chemin.

Il a beau me dire que c'est dûr pour lui aussi, ne pas avoir de nouvelles de sa part me laisse penser qu'il est bien dans son train train quotidien et je n'aime pas du tout ça.  

19 août 2009

la phobie de la supérette

D. a pris un appartement depuis peut-être deux mois. Nous ne sommes pas officiellement séparés, nous avons seulement besoin d'espace. Il nous arrive de recoucher ensemble de temps en temps mais de mon côté, le coeur n'y est pas vraiment.

J'ai l'impression de redécouvrir le monde et certains de ses aspects que je prenais grand soin d'éviter. Je n'ai jamais été une parfaite femme d'intérieur, je ne faisais pas les courses, je ne rangeais pas souvent.
Il m'a fallu les deux mois bien tassés pour réorganiser mon appartement après son départ mais cela ne me va pas encore. J'ai aussi très rarement cuisiné, préférant de loin dîner dehors ou faire appel à "Allo Resto" plus que de raison. Mais forcément, sans lui, mon train de vie a nettement diminué et cela ne pouvait pas durer.

J'ai donc du retourner à la supérette du coin, oui moi, femme active désespérée, et j'ai des sueurs froides rien qu'à l'idée de devoir y retourner régulièrement.
Trop dûre la vie

 

kiss

 

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17 août 2009

Le soir où je me suis dit qu'il me plaisait vraiment

C'était peut-être la sixième fois que je le voyais. Il avait encore un concert à Paris. Au moment de jouer leur dernier morceaux, Chaton et V. se sont échangés deux mots et V. s'est mis à sourire d'un air béat. Ali et moi avons senti le truc arriver à trois kilomètres. Comme dans une de ces séries pour adolescents, il a fallu qu'ils nous dédicacent la chanson pour de vrai. C'était touchant mais en même temps drôle et je n'ai pas pu m'empêcher de me sentir un peu gênée.

Après le concert, il était convenu de tous nous retrouver chez le patron de leur label qui donnait une petite fête. Il y avait un autre groupe très à la mode et très chanson française, que je n'aime pas vraiment il faut le dire. le chanteur était une sorte de beau gosse ultra prétentieux que j'ai évité toute la soirée.
J'ai préféré rester avec deux espèces d'anciens rockeurs défoncés, c'était beaucoup plus drôle.
Là, chaton s'est montré sous un jour que je ne connaissais pas encore. J'ai vu son côté "marlou" comme j'aime à dire souvent, un petit côté brigand voire gitan très drôle.
Chris, un des deux "anciens", nous a proposé de la coke et j'ai trouvé ça assez amusant d'aller sniffer dans la salle de bains avec mon petit chaton. V. est ensuite venu prendre sa trace et m'a regardée tout étonné . Petit, je vais t'apprendre la vie moi! hahaha

La coke aidant, nous étions tout calin et j'ai adoré comme il s'est occupé de moi toute la soirée, allant me chercher à boire, me présentant aux gens du label. J'étais également assez fière du comportement du petit minot avec les "anciens brigands". Et si au début les "anciens" m'ont un peu testée, je crois qu'ils ne s'attendaient pas à voir en moi une minette détendue. Je crois que nous faisions un joli couple sur le moment.
Le problème est que Chris, en bon voisin, s'est proposé pour me ramener et là, je l'ai tout de suite mal senti. Il nous regardait nous papouiller de temps en temps et j'ai vu arriver ses idées à 10 000 km. J'ai du traîner et bien coller chaton pour qu'il abandonne et rentre seul.

A 6h du matin, j'ai également mis les voiles et à 7h j'étais en route pour mon week-end à Bristol. J'ai reçu pas mal de messages adorables pendant le trajet. Lui aussi était dans le train qui le ramenait dans le sud et le moral n'était pas au beau fixe. Nous avions passé une trop bonne soirée.

17 août 2009

La groupie du bassiste (3)

J'ai arrêté un tout petit temps d'écrire des mails à Chaton. J'en avais assez de faire des efforts et de recevoir des réponses tardives d'à peine une ligne ou deux et qui ne faisaient surtout pas avancer les choses. Je lui ai fait comprendre qu'il fallait qu'il s'organise et qu'ensuite nous verrions quelle suite donner à notre histoire.

Mais la groupie allait encore frapper :p

Une semaine après l'épisode de l'hôtel de ville, il devait jouer dans un festival dans le nord. J'ai appris que leur manager B. qui est également une de nos connaissances à Ali et moi, cherchait à s'y rendre en voiture. Ni une ni deux, nous voilà partis tous les trois rejoindre le groupe chez les Ch'tis.

Chaton m'a rejoint après le concert et ne m'a plus quittée d'une semelle. Moi qui critiquais tout le temps ces couples heureux qui passaient les concerts ou les soirées à se rouler des pelles, j'étais servie. Nous sommes ensuite tous allés danser en soirée électro où se produisait un groupe anglais que j'adore. De quoi ramener une tonne de souvenirs.

Ali nous observait moi qui dansait devant la scène et Chaton derrière moi, qui sentait mes cheveux les yeux fermés et me caressait les bras. Cela fait une éternité qu'un garçon ne s'est pas comporté comme ça avec moi. Comment voulez-vous ne pas craquer?

 

V. qui pour une fois était seul, n'a pas manqué de revenir vers Ali mais celle-ci reste pas mal amochée par ce qu'il lui a fait subir. Contrairement à moi, elle a déjà couché plusieurs fois avec lui, s'est imaginée tout de suite établir une relation officielle et s'est faite jeter comme une malpropre. Du coup, elle apprécie bien sûr de le voir revenir comme il le fait mais le coeur n'y est plus de la même manière.

La Blonde n'arrêtait pas de téléphoner, c'était pathétique. La photographe et chauffeuse attitrée du groupe nous a également fait une scène (de jalousie) pour les ramener à l'hôtel à une vingtaine de bornes de là. J'étais une nouvelle fois fatiguée par tout ce cirque et je suis remontée en voiture avec mes deux compères prête à rentrer à Paris.
Chaton nous a rappelé très vite nous demandant de les rejoindre. Bien que B, le manager, craignait de ne pas être de retour à temps pour embaucher le matin, Ali avait besoin de se reposer un peu avant d'attaquer les 250 kilomètres.

Quand nous sommes arrivés, la photographe était innocemment partie se coucher. Le groupe s'est partagé en deux et Chaton et moi avons passé les deux heures à aller de chambre en chambre et à fumer des joints. C'est ainsi que nous avons passé des moments géniaux et assez chauds dans l'ascenseur vitré et les couloirs de l'Ibis de ce patelin du Nord pas de Calais :p

Nous avons repris la route vers 6h30 et avons ramené B. pile à l'heure au bureau le matin, bon point.

17 août 2009

Internet encore

L'été dans le Sud est apparemment un été meurtrier pour les bébés rockeurs qui connaissent crises sur crises avec leur "bien-aimées". Je ne peux plus "chater" avec chaton car sa furie a pris le contrôle du net et m'a éjectée de tous ses contacts. Mais certains petits stratagèmes me font beaucoup rire. Nous avons rendu nos profils publics afin de continuer à voir ce qui se passe dans la vie l'un de l'autre et continuons quelques messages subliminaux de temps en temps.

Il y a également Deezer et je sais qu'il regarde régulièrement ce que je suis en train d'écouter. je m'amuse de voir certains de mes sons ajoutés à sa playlist. Il m'envoie des petits messages à la con qui ne servent à rien et qui m'énervent plutôt que de m'attendrir. Je déteste me savoir fliquée et je commence à perdre patience de jouer à cache-cache de cette façon. Surtout que j'ai quand même l'impression d'avoir beaucoup mieux géré la situation avec D.

Et puis, certaines choses finissent par me mettre hors de moi. Les filles de son entourage se mettent à écrire de plus en plus sur ses pages, à étaler leur sorte de bonheur amical et familial. Après la copine de V. qui est d'une bêtise incroyable, la soeur de "la Blonde" est d'un pathétique à faire pleurer mais, même si je sais que tout ça n'est qu'un jeu pour m'éloigner, je ne peux m'empêcher de me sentir conne et ridiculisée.
Il m'envoie un soir un "I miss you darling" et publie ensuite une photo avec sa Blonde... je vois rouge.

Quelques temps plus tard je me rends compte que la Blonde se connecte parfois directement sur ses pages à lui pour publier des messages de merde et là je me radoucis. J'ai quand même pitié pour lui, c'est pathétique, il ne doit surtout rien vouloir dire de peur de la froisser et doit faire avec des messages de merde sur ses pages... Pauvre petit :p

Pour l'instant je ne fais rien mais j'attends avec impatience que ces petites pestes apprennent qu'il continue à être en contact avec moi malgré leur cirque effréné. On dirait des abeilles en train de s'agiter et moi j'attends calmement mon tour...

17 août 2009

La groupie du bassiste (2)

fnac

 

Le jour où j'atterris à l'aéroport d'Orly, de retour de mes vacances au soleil, Chaton est à Paris. Il m'envoie des messages, voudrait me voir mais son frère V. et là aussi avec sa furie.

Je me déplace dans le marais, j'essaie de le contacter pour le voir mais rien. Il est occupé, doit faire des photos, une interview blablabla... Je m'agace et le renvoie bouler. Il ne répond plus, préférant laisser passer l'orage.

Direction le Café de la Gare où je rejoins Ali et des copines. Il est tard et la margarita nous cogne franchement la tête quand nous décidons d'aller affronter les petits minots place de l'hôtel de ville. J'aperçois la furie de V. et cela me fait un peu paniquer. Puis je vois Chaton entouré de gens. Je finis par foncer dans le tas. J'ai adoré la tête qu'il a fait quand il m'a vue, j'avais fait mon effet.

Nous nous sommes éloignés. Il était fier comme un coq à me présenter à des amis musiciens qui nous croisaient. C'était chouette. Et puis au bout d'un temps, comme si elle sentait quelque-chose, la Blonde lui a téléphoné. Il m'a demandé s'il pouvait répondre et s'est éloigné.
J'ai attendu un petit moment et j'ai fini par me sentir bête et seule. Je suis repartie rejoindre les filles au Café. L'ambiance était glaciale, Ali était en colère de voir V. apparemment bien dans son couple. Et on s'est remise à picoler.

J'étais quand même heureuse de me dire que, comme à la fête de la musique, j'avais réussi à le voir malgré les chiennes de garde.

Son message au lendemain de tout ça:

Ah merde pourtant il etait loin d'etre vide, je te disais que ca m'avait fait trop trop plaisir de te voir. J'ai encore fais le con , j'ai meme pas pu te dire au revoir, je suis resté au tel un moment. Après, j'ai fait le tour de la place pour te trouver sans succés....
Je me suis reveillé, j'avais encore ta douce odeur sur moi brrr!!!! Je dois te dire que tu me rends un peu fou ma belle, c'est pas bien... ah ah
Gros bisous chaton, j'espère vite te revoir et que je ne ferais pas l'abruti cette fois ci .. :)

17 août 2009

La groupie du bassiste (1)

groupie

J'ai du me tromper d'époque, j'aurais du vivre dans les années 70 car, à ma façon, je réinvente le métier de groupie professionnelle.

Mon premier déplacement, le 21 juin, fête de la musique. J'ai profité du fait que mon frère habite aujourd'hui dans la même ville que Chaton pour aller y passer le week-end avec Ali, ma meilleure amie.
Il était prévu que l'on s'y voit au moins pour prendre un verre en cachette de celle que je surnomme "la Blonde" (il faudra que je lui voue tout un post quand même à celle-là). Elle a fini donc par découvrir le pot aux roses comme je l'ai raconté précédemment mais je n'ai pas voulu annulé mon voyage.

Ali vit exactement la même histoire que moi avec V., le frère de chaton, elle a 25 ans et lui 20. Elle est célibataire et pas lui. La fille l'a découvert et c'est la merde... bref, c'est quand même comique quand on y pense.

Nous voilà dans le sud, les garçons ne savent pas que nous sommes quand même venues.
Dans l'après-midi, nous assistons à leur premier concert de loin. Lorsqu'ils jouent pour la première fois la chanson que V. a écrite pour elle, Ali fond en larmes et là, je me dis que j'espère que l'épreuve en vaut la peine...
Après le concert, Chaton passe devant nous alors que nous buvons un coup en terrasse. Je suis pétrifiée mais Ali m'encourage à le suivre. Ni vue ni connue je me place dans son champs de vision, je lui déccroche un petit sourire discret vue qu'il est avec des amis et je trace ma route. Il vient nous retrouver quand même et je ne peux m'empêcher de le toucher quand je lui parle. Lui aussi est passablement ému et écoeuré de la tournure qu'a prise notre relation. Nous étions prêts à vivre une double vie à la cool avant que la furie ne nous tombe dessus et joue les chiennes de garde.

En soirée, j'ai droit à des textos, il est content de me savoir là et veut m'apercevoir pendant le concert du soir. Une fois le concert venu, Ali et moi ne pensons plus du tout à leurs petites amies. Notre bande de copains, alcoolisés autant que nous, se comporte comme une furie devant la scène et le frangin qui n'arrête pas d'hurler le nom de chaton, merci discrétion...
La soeur de "la blonde" est tout ce temps-là à côté de moi en train de filmer le concert, on nous entend parfaitement sur les vidéos, chose que j'apprendrai plus tard...

Minuit, pour moi, ça y est, l'aventure se termine dans un bar avec les copains. Mais rebondissement: Chaton m'appelle, me dit que je le rends fou, qu'il veut me voir malgré la fille, qu'il me rappelle dans la soirée. Mais j'attends un coup de fil qui ne vient pas.
C'est moi qui le rappelle quand ma nuit touche à sa fin. Il ne viendra pas car elle est là, forcément. Ali et moi rentrons chez le frangin en prenant bien soin de passer par la rue de son QG, une sorte de bar associatif. Le destin fait bien les choses, il sort seul fumer une cigarette au moment même où je passe sur le trottoir d'en face.

Nous voilà au bout de la rue à nous embrasser alors que la Blonde est dans le bar... bravo! Et ensuite des textos, le dernier à 6h du matin... Apparemment je l'ai rendu fou.
Et moi, c'est un petit minot de 22 ans qui me fait agir comme quand j'étais ado... et j'adore ça.

 

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